jean - rene chat archives

March 08th 2014
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MURRAYFIELD,1972,raz de marée des collégiens écossais.Bien que jouant contre le vent en deuxième mi-temps,les Ecossais terminèrent très fort contre la france,en maître du terrain.A une minute de la fin,le centre frame,transperçant la défense,porta le coup de grâce en marquant au pied des poteaux un essai que transforma l'arrière Arthur brown.L'instant d'après,des gamins accourent en manifestant leur joie.Ce fût le signal d'un raz de marée de collégien qui déferla sur le terrain de Murrayfield,transportés d'enthousiasme,cependant que les joueurs écossais revenaient vers la ligne des 50.Et puis,tous ces jeunes,sans que la douzaine de policiers chargés d'assurer l'ordre eurent à s'en mêler,repartirent comme ils étaient venus,s'envolant comme un vol de moineaux,pour reprendre sagement leur place derrière les lignes de touche.

 

*Aujourd'hui,samedi 08 mars 2014,quatrième journée du tournoi des 6 Nations,la France affronte l'Ecosse à Murrayfield.C'est auusi,pour moi l'occasion de continuer mes pages rétros de rugby à "Papa",cette fois-ci,je vous raconte le match qui a eu lieu le 17 mars 1984,match pas tout à fait ordinaire,puisque les deux équipes jouaient le Grand Chelem,et ce jour là,un certain arbitre nommé Winston Jones allaient rentré dans l'histoire,mais par la "petite porte"!
C'est tout de même curieux,car dans le Midol d'hier,donc du vendredi 07 mars 2014,p.21 et dans la rubrique "Un jour une histoire",Jerôme Prévôt revient aussi sur ce match de 1984 à Edimbourg,et intitule TRAQUENARD D' ANTHOLOGIE.
Il cite: "l'Ecosse reçoit un soutien innatendu,venu du néant: Alan WinstonJones,l'arbitre Gallois qui arbitrait ce jour-là son premier test international.Oui,les manitous du avaient confié ce match capital à un néophyte.Etait-ce un coup monté?En tout cas,Jim Telfer,l'entraineur,reconnut vers minuit,après le banquet,qu'il était bien renseigné: "Nous le savions tatillon.Notre but,peu honorable,était de faire faire des fautes aux français."Mr Winston Jones est tout de suite à la hauteur de sa réputation: 9pénalités contre 0 aux écossais en vingt-quatre minutes.Sans lui,les français auraient sans doute plié ce match:"Etait-il dépassé,malhonnête?Je ne sais pas,je pense qu'il était mauvais tout simplement.En tout cas Jean-Pierre Rives et lui,le courant ne passait pas.Ils ne se comprenaient pas du tout..."poursuit Philippe Dintrans.
Les Français allaient encaisser un incogru 18 à 3 en un quart d'heure.M Winston Jones mutiplient les pénalités comme Jésus les petits pains (17 cotre les bleus,plus trois coup francs).
Au banquet l'abiance est lourde,Albert Ferrasse oublie de remercier l'arbitre dans son discours,une première!Rives l'assassine carrément "le meilleur joueur écossais fut un Gallois.Je ne le remercie pas,car,il ne le mérite pas".Après le digestif,M Winston Jones se confesse comme un parachuté sur un champ de bataille:"Le match était tellement engagé physiquement,les joueurs parlaient tant de part et d'autres que j'ai eu peur qu'il dégènère et j'ai craqu",sifflant au maximum pour garder les choses en main."Trene ans plus tard,Rives reparle volontiers de ses tristes adieux;"J'y ai vécu le plus gros moment d'angoisse de ma carrière.Quand Jérôme est sorti,j'ai eu très peur,très très peur.Celà m'a rappelé un match avec Toulouse avec toulouse contre Avignon en 1977 où j'avais cru qu'on m'avait tué Coutin,mon deuxième ligne.Le reste,ce ne sont que des détails;l'arbitrage?Je ne m'en souviens pas beaucoup,vous savez les faits dont vous me parlez étaient très courant à l'époque."

MURRAYFIELD,SEULEMENT LE RUGBY

*La Fédération écossaise (SRU) a longtemps cherché un site avant de s'installer à Murrayfield.De la fin du XIXe jusqu'au début des années 20,le quinze du Chardon accueillait ses adversaires à Inverleith mais face au succès populaire croissant du rugby,aux 30000 spectateurs qui se pressaient dans ce quartier huppé d'Edimbourg,la SRU décida de puiser dans ses coffres pour acquérir les terrains,légèrement excentrés,du club de polo et y bâtir son stade.
Murrayfield a ouvert pour la première fois ses portes au rugby en mars 1925.Fameuse inauguration puisque 70000 personnes y assistèrent mais surtout,le Qinze écossais tris fois mené par l'Angleterre,son "vieil ennemi",finit par triompher pour s'adjuger le premier Grand Chelem de son histoire.
Durant la seconde guerre mondiale,le stade fut réquisitionné par l'armée de l'air et le rugby dut,pendant deux saisons,retourner à Inverleith.En 1959,le premier système de chauffage de la pelouse y fut installé,mais c'est en 1993-1994 que le vieus stade acheva sa rénovation complète,sa capacité d'accueil étant ramené de 68000 à 62000 places.
Le paradoxe est que ces travaux qui ont durablement plombé les comptes de la SRU ont été entrepris alors que l'âge d'or du rugby écossais n'était plus qu'un souvenir.
Si le XV du Chardon a réalisé son dernier Grand Chelem en 1990,Murrayfield a vécu quelques uns deses plus grands moments dans les années 70.En 1975 notamment où le match contre la grande équipe de Galles attira 104 000 spectateurs.On pense même que l'affluence ce jour-là approcha les 110 000 spectateurs puisque des centaines de supporters munis d'un ticket durent rester les portes refermées.Des petits malins avaient en effet profités de l'absence de grilles du côté de la voie ferrée qui longe l'enceinte,pour s'introduire dans le stade.

 

Bon match à toutes et à tous,
Amitées Rugbystique,et n'oubliez pas quand même d'aller voir ma Nouvelle page de rugby à "Papa" N° 19,
avec un certain Winston Jones.

Mr. Alan Winston Jones survole les débats,un peu trop à mon goût,ce fut le seizième homme de l'équipe du Chardon

 

 

 
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