|

Autographes de Roger et Bala
Merci Roger
Mon Cher Roger,
Je ne te remercierais jamais assez de ces moments fabuleux que j'ai
passé devant mon petit écran,à écouter tes commentaires quelques peu chauvinismes,c'est vrai,mais quel bonheur d'avoir connu un "vrai" commentateur de match de rugby qui vivait les actions à fond,qui ne rentrait pas trop dans le détail des règles du jeu,oh! bien sûr,il en faut des règles,mais que c'est bon de se laisser emporter par cette fougue du moment présent,vivre,vivre et laisser vivre le "cuir",toujours,n'est ce pas Roger? Pour les règles du jeu,de toute façon il y avait ton insépara-
ble Pierrot Albaladejo,dît Bala,alors la vie était belle,tous les deux vous faisiez la paire,Bala le posé,qui savait expliqué pourqoi l'arbitre avait sif-
flé et toi l'Explosif,tu nous faisais rêvé.
Alors,j'ai aimé le Rugby,ce sport que je connaissais pas très bien,surtout dans la région ou je me trouvais,c'est devenu une drogue,mais une bon-
ne,bien sûr,dans mon pays on me prenait pour un fou,qu'est ce que c'est que ce "gamin"qui tâte du ballon ovale,ici c'était le foot,mais moi j'ai compris que ce sport là,c'était devenu le mien pour toujours,et ce sûrement grâce à toi,alors,Merci Roger!

Quelques héros du Grand Chelem 1981 à Antenne 2:
RevaillierImbrnon,Rives,Dintrans,Pardo et pensif,Robert Chapatte. |
Au bout de quelques années,j'ai eu envie de partir voir les matchs du Tournoi des 5 Nations pour de vrai,supporter l'equipe de France,Oui, j'allais faire mon premier déplacement au Parc des princes,le 16 février 1973:France 18 - Nouvelle Zélande 13,quelle entrée en matière.C'était le début d'une Grande aventure,avec mes deux meilleures copains,j'al-
lais passer des moments formidables,le 3 mars 1979,je m'envolais pour mon premier déplacement à l'étranger,j'arrivais à Londres et découvrais Twickenham: Angletere 7 - France 6.L'année suivante j'enchainais, Cardiff et Edimbourg,puis 81,Grand Chelem des français avec le final à Twickenham,et enfin 1982,où je rencontre Roger Couderc dans un hot-
el tout près de l'Arms Park,la veille du match opposant les Gallois à nos
petits français.Magique,Roger était avec Bala en pleine discussion,que
faire,le faire ou ne pas le faire,allez leurs demander un autographe bien
sûr,ça me démangeais "dur",allez Jean-René,vas y,alors je me dirigeais vers la table de ces deux messieurs pas ordinaires,Roger et Bala,tout de
même,pour moi c'était le Paradis,j'étais aux anges et je leurs dit:"Excu-
sez moi,est ce que je pourrais avoir un autographe",et là je me trouvais
tout "con",car je n'avais rien pour les faire signer,alors Roger pris une
serviette de table toute simple (photo ci-dessus) là dédicaça ainsi que
Bala,je les en remerciais de tout coeur et leurs souhaitais un bon match
pour demain.La soirée se termina là-dessus,enfin,après avoir quand mê-
me bu quelques pintes de bières locales,une belle journée quoi,pleine
d'émotion.
Bien avant tout ça,je regardais les matchs de Rugby et particulièrement le Tournoi,devant le petit écran avec déjà les commentaires de Roger,
et puis arriva Mai 1968,la France s'offrait une poussée de fièvre estudi-
antine,puis tout le pays se mit en grève,profession après profession.La
Télévision Française n'échappa pas à cette contamination.Les technici-
ens donnèrent le signal des arrêts de travail.Cameraman,preneur de son,
etc..Roger,au service des sports n'avait pas de raisons évidentes de re-
joindre les rangs des grèvistes.Mais harcelé par des journalistes de l'in-
formation comme Jean Lanzi ou François de Closet,il finit par accepter,
celà s'appelle la solidarité envers les autres.Les réunions syndicales se
multiplièrent et Roger,lui même a participé à plusieurs de ces réunions
en provinces,Limoges et d'autres,et puis un jour,le voilà arrivé à la Sor-
bonne,son père,d'ailleurs pris ça en riant et lui dit: "Enfin,tu as réussi..."
Quand Roger monta sur l'estrade,il eu le plaisir d'être salué par une éno-
rme ovation,certains hurlaient et criaient "Allez France!..Vas-y Roger!."
Celà le toucha beaucoup,et pourtant son intervention sur l'estrade ne
dura que trente deux secondes!..,chrono en main,dit-il lui même.Il était
|