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2210101017 Mars 1984
Scotland
PFrance
Murrayfield

Toms,Aitken,Condom,calder,Paxton,Dospital à terre,
Laidlaw,Campbell


Condom,Haget,Dubroca,Dospital,Dintrans,Gallion,Mr Jones,Aitken.


X
Essai de Jim Calder,l'Ecosse renoue avec 1925,l'année folle,
celle du dernier Grand
Chelem


Blanco
perce

Coup de froid à Murrayfield


Nous sommes le 17 Mars 1984,je suis de retour à Murrayfield,c'est mon troisième match,après 1974,1980 et 1982,et toujours pas de vic-
toire ici.Cette fois-ci,mes deux compères,Philippe et Henri sont restés à la maison,mais je ne suis pas tous seul,car Patricia m'a accompagné,j'ai
réussi à la convaincre de venir à Edimbourg,capital de l'Ecosse et soi dit
en passant,ville très plaisante et très jolie.
Notre séjour commence plutôt mal,car j'apprends que nous n'avons pas de places pour le match,je suis très agacé de cette mauvaise nouvelle,et celà me perturbe beaucoup,ne pas assister à la "messe de l'ovalie" à
Murrayfield,ça c'est impossible pour Jean-René.Aussi,je me mets en quête auprès de l'organisme de voyage,dont d'ailleurs je ne me rappelle plus le nom,et après quelques débats tumultueux,je réussi à récupérer le fameux sésame,deux places de match pour la finale du tournoi des 5 Nations 1984,puisque cette année là,l'Ecosse et le France jouaient toute les deux le grand chelem.
Cette fois,on y est,dans ce bon vieux stade de Murrayfield,ici,c'était très particulier,on est complètement déconnecté du reste du monde,
Murrayfield...c'est Murrayfield,nous sommes dans les brumes d'Edim-
bourg,et les fantômes ecossais ne sont plus très loing!En tous cas,Patri-
cia et moi,sommes bien là,installés dans la tribune ouest,et un vent gla-
cial nous fouette le corps des pieds à la tête,mais ce n'est pas grave car Jean-René n'a pas oublié son flash de Whisky,qui va permettre de nous réchauffer tout au long de la partie.
Le match commence en effet,les français sont plutôt bien,mais ne mar-
quent pas,à la mi-temps 6 à 3 pour la France,en deuxième mi-temps,re-
bolote,on avance,on les enfonce en mêlée et pourtant les pénalités sont
pour l'Ecosse,un certain Winston Jones commence sérieusement à aga-
cer Jean-Pierre Rives,et 1,et 2,et 3,et 4 pénalités transformées par Dods
le score gonfle en la faveur des écossais,et par malchance Gallion dans un choc avec Leslie,sortira sur une civière,coup de froid sur Murray-
field,plus de son ni d'images,le pauvre Jérôme de Toulon est inanimé au
au sol,Rives est à son chevet et a très peur:"je l'ai cru mort".S'en est fini des chances françaises,Gallion partis,il n'y avait plus de jus dans le moteur,la troisième ligne écossaise composée de Leslie,Paxton et Cal-
der crachaient le feu.Lescarboura avait bien passé un drop à la 68e mn.
mais un cafouillage en touche à 5 mètres de la ligne de but française,vit


Calder s'emparer de la balle et marquer sous le nez et la barbe des tri-
colores et d'un certain Berbizier (photo de gauche).L'Ecosse avait son grand chelem,le deuxième après celui de 1925.Merci Mr Winston jones,
c'est vrai qu'au rugby,on ne discute jamais l'arbitre et c'est tant mieux,
mais là c'est la seule et unique fois où ce fut vraiment flagrant,21 péna
lités pour l'Ecosse contre 8 pour la France,il n'avait l'oeil que sur les français.Mais comme aime à le rappeler dans sa grande sagesse Lucien Mias: "l'arbitre est un élément du jeu,comme le vent et la pluie,il faut
faire avec".
En quittant Murrayfield,les Ecossais n'étaient pas vraiment satisfait,le
grand chelem était là,mais ils sentaient bien que la fête avait été gâchée,
par la faute d'un arbitre stupide,qui d'ailleurs venait d'arbitrer là,son
premier match International,chose bizarre de l'I.R.B.
Un peu plus tard,dans un pub non loin du stade,alors que je trinquais
avec un écossais,il me dit: "je suis désolé pour vous,vous auriez du ga-
né,mais....Vive l'Ecosse!"
La nuit fût longue,les pintes de bières s'entrechoquèrent,le match refait
plusieurs fois dans la soirée,quand à moi,j'étais heureux,j'avais rencon-
tré les gars de l'équipe de France dans un hôtel,et j'avais ma photo avec Blanco grâce à Patricia,qui avait réusssi non sans mal -la pemière fois,
elle avait pris le flash dans les yeux-, la journée avait été longue,Edim-
bourg s'enbrumait,et le Rugby sortait gagnant une fois de plus.
..................................................................Jean-René \ 5 mars 2014\

 



Accompagné par Rives,Jérôme Gallion est évacué du terrain.
Pour s'être jeté une fois encore sur un ballon que convoitait Leslie il dut subir un énorme choc qui le retourna et le laissa au tapis,perdu dans le songe d'un match fini,privé d'image et de son
De vie? Il y eut des regards,celui de Jean-Pierre rives en particulier,qui diffusèrent comme une autre détresse.



P


Mr.Winston Jones

Dans son discours d'avant match,le matin de ce samedi glauque et froid d'Edimbourg,Jim Telfer trouve les mots qui réveillent les fiertés. "Si
vous joué dix fois les Français,vous perdrez neuf fois.Mais la seule fois
où vous pourrez l'emporter,il vous faudra faire front ensemble.Si un de vous s'écarte des autres,il mettra l'équipe en difficulté." L'entraineur
écossais vient d'atteindre le coeur de ses joueurs. "I l nous avait préve-
nus,analyse rutherford.Les Français,ce jour là,étaient deux fois plus fort
que nous.Et il avait raison."
Avec Gallion,Lescarboura,Codorniou,Sella,Estève et Blanco,l'équipe de France aligne une ligne d'attaque dont seule a le secret. "Nous étions
toujours hors-jeu reconnaît Rutherford,et nous avons bénéficié d'un ar-
bitrage favorable?C'était le premier match international de M.Winston
Jones.Ce choix était complètement fou,mais il nous a rendus heureux.
Je hurlais :"ne soyez pas hors-jeu,les gars",en faisant semblant de m'a-
dresser à mes centres,et l'arbitre me disait :"Bien,John,Bien!" Alors qu'en fait,nousavancions sans vergogne.Comme ils ne parlaient pas an-
glais,les Français s'adressaient à l'arbitre en donnant l'impression qu'ils
l'engueulaient,et ça ne lui plaisait pas.Mais en fait,ils avaient raison de
râler : nousétions à la faute!"
Le flanker David Leslie ,lancé comme un kamikaze sur un fond de tou-
che,se précipite sur Jérôme Gallion et le met K.-O.L'infortuné demi de
mêlée toulonnais est évacué sur une civière.Il reprendra ses esprits bien
plus tard,dans une chambre de l'hôpital voisin.Pierre Berbizier le rem-
place sans réussite.Au coup de sifflet final,conscient de s'être fait voler,
et l'équipe de France avec lui,Jean-Pierre Rives peste dans le vestiaire.
Icône de ce jeu,le capitaine français annonce sa retraite internationale le
surlendemain de cette défaite qu'il considère comme un échec personnel.


 

Revivez en Vidéos,le film du match !

VIDEOS :

Les Hymnes

Essai manqué de Bégu

Essai de Gallion

Half-Time

Pénalité manqué de Dods

Le K.O.de Gallion

VIDEOS :

But de Lescarboura 62è mn

But de Dods 68è mn

Drop de lescarboura

But de Dods 73è mn

Essai de Calder 77è mn

But de Dods 80è mn

 

VIDEOS :

Fin de match

Stade2 interview de Rives

Stade 2 résumé du match

Stade 2 le K.O. de Gallion

Stade 2 England-Wales

 

 

Revivez en Images,le match!

Archives photos: Photos personnelles J.R.:

Essai de Jérôme Gallion à la 24è minute.

 
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mitiés rugbystiques, Jean-René.