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2210101016 Mars 1974
Scotland
PFrance
Murrayfield

Irvine dans ses oeuvre


Gourdon essaie de s'arracher au placage de Lewis Dick



CClaude Spanghero charge,entre Cester et Bofelli

X
Le deuxième ligne Mc Harg prend le dessus sur Claude Spanghero


De gauche à doite,Iraçabal,Claude Spanghero,Vaquerin,Cester et Bénésis de dos

40 Ans Déjà!

Mes chers Amis,cette page de rugby est très spécial pour moi,car ce
match à Murrayfield,fut mon premier déplacement à l'étranger,ainsi le
16 mars 1974 je découvrais Edimbourg.Après mon premier match au
Parc des Princes,en février 1973 où je vécu une victoire contre les All-
Blacks,me voici donc arrivé en Ecosse.
Voyage en Kilt,sur fond de Cornemuse et un verre de "pure malt" à la main,c'est ainsi que je fis mes premiers pas dans ce Tournoi des 5 Na-
tions,et je ne remercierai jamais assez mes parents pour ce voyage qu'-
ils m'avaient offert pour mes 18 ans.Edimbourg et plus particulièrement Murrayfield m'appartenait le temps d'un match de Rugby, quel bonheur pour moi d'être ici,enfin,de voir de mes yeux ce que je n'avais toujours vu qu'a la télévision et croyez moi un match Ecosse - France de 1974 ça ne s'oublie pas,cet après midi de Tournoi est resté gravé à jamais dans ma mémoire,comment oublier tous ces hommes ce défonçant pour un
match de rugby dans un stade rempli comme un oeuf, tous ces suppor-
ters sorti de la brume des Highlands (environ 60.000 personnes),tous ces
gamins des écoles assis à ras la pelouse agitant leurs drapeaux écos-
sais,Comment oublier cette image d'Elie Cester fumant un havane à la sortie du car qui le ramenait de Murrayfield, capitaine vaincu et blessé,
et qui venait de jouer là son dernier match avec l'équipe de France,
comment oublier ma rencontre avec les joueurs me signant des autogra-
phes en toute simplicité,Magique!
C'est vrai,que j'aurais préféré une victoire des nôtres,mais ce jour là,il
faut reconnaitre que les écossais étaient les meilleurs,pourtant notre XV,
s'est bien battu,ils sont allés jusqu'au bout de leurs forces,réussissant
même de très belles actions enchaînées entre avant et arrière.Sur la pe-
louse verdoyante,dans ce soleil de printemps,le XV de France a retrou-
vé des ambitions que l'on croyait éteintes.Mais en face,il y avait un en-
semble bien charpenté,s'assurant le meilleur en mêlée avec les deux pi-
liers,Mc Laughlan (ou "Mighty Mouse",surnom donné par les Sud-Afri-
cains)et Carmichael,et puis aussi le deuxième ligne Mc Harg qui fît son meilleur match de la saison,et derrière c'était pas mal non plus avec un
certain Andy Irvine,prototype de l'arrière moderne.


D'ailleurs,Vivian Jenkins,disait dans le journal l'Equipe du samedi:"Andy
Irvine,22 ans,arrière de l'Ecosse,pourrait être samedi à Murrayfield,le
principal écueil du XV de France.Il est le seul joueur de la division arriè-
re écossaise à faire preuve d'une réelle audace.Il est de cette race qui
vous gagne les matches.Et il ne fait aucun doute qu'il est capable ce jour
là d'un de ces coups de maître qui défient les pronostics et change le
cours d'un match.Donc,attention à Irvine,lui plus que quiconque pourrait
causer notre perte!" Et il avait raison,Vivian Jenkins,ce jour là, Irvine
nous montra ses qualités d'attaquant et n'hésita pas à contre-attaquer de
ses propres 22m,et c'est lors d'une percée à la 72è mn,que l'essai de Di-
ck abouti.
Bref,ce n'était pas le jour des français,et ce n'est que vingt ans plus tard
que je vis la France gagner ici,car je revins pourtant en 1980,82,84,88,
90,92 et à chaque fois ce fut une défaite française,en fait j'avais raté le
coche en 1986,je n'avais pas pu venir car j'étais entrain de changer de boulot et je me préparais à venir à St.Malo pour ouvrir mon premier pub.
En tous cas voilà certainement une de mes plus belles journées du Tour-
noi des 5 Nations,sans doute parce que c'était la première,40 Ans déjà,
et ma passion pour le ballon ovale reste intacte,comment pourrait-il en
être autrement,car grâce à ce bon vieux Tournoi j'ai pu faire des rencon-
tres humaines exceptionnelles,des amitiés Irlandaise,Galloise et Ecossaise
qui aujourd'hui encore demeurent.Alors,mes chers amis,vive le rugby.

..................................................................Jean-René \ 12 mars 2014\




René Bénésis

P

Jean-François Gourdon



La Gazette d'Ecosse-France

Champagne à l'oeil pour les Ecossais:
Edimbourg- Oui du champagne pour les joueurs écossais!Et personne n'aura l'outrecouidance de dire qu'ils ne l'ont pas mérité!...
Mais devinez plutôt qui va le leur offrir,ce champagne...On vous le do-
nne en mille: Willie John Mc Bride!Le capitaine de l'équipe d'Irlande, qui se retrouve donc victorieuse du tournoi pour la première fois depuis
1951,en a fait la promesse,et tout porte à croire qu'il la tiendra,puisque
celà s'est passé devant des millions de témoins,en l'occurence les audi-
teurs de la BBC.
Un de nos confrères brittaniques a,en effet,réussi l'exploit de mettre en communication téléphonique le capitaine irlandais avec son homologue
écossais Ian Mc Lauchlan,samedi en fin d'après-midi,aussitôt après le match,et cela en direct sur les ondes.
Comme on l'imagine,Mc Bride en a profité pour remercier chaleureuse-
ment son vieil ami Mc Lauchlan de la victoire qu'il venait de remporter avec ses coéquipiers devant le XV de FranceEt il lui également deman-
dé de boire à sa santé une bouteille de champagne qu'il ne manquerait
pas de lui régler dès que possible,c'est à dire lorsqu'ils se retrouveront
avec l'équipe des Lions
brittaniques,lors de la tournée en Afriquedu Sud
que cette dernière doit effectuer dans quelques semaines.C'est ce qui
s'appelle payer " Rugby sur l'ongle "

Ca,c'est de la Propagande:
"Ils ont des chapeaux ronds,vive la Bretagne!Ils ont des chapeaux ronds,vive les Bretons!"
Lorsque nous avons entendu,quelques instants avant le coup d'envoi,
cet air célèbre repris en choeur par un groupe de supporters français
dans l'enceinte même de Murrayfield,nous n'en avons pas cru nos oreilles.Et pourtant,renseignements pris,il s'agissait bien de vrais Bre-
tons qui claironnaient ainsi à tout vent leur fierté de l'être.
Poussant plus loin nos investigations,nous avons même appris -tenez
vous bien !- que ces Bretons assistaient,samedi après-midi,à la deuxi-
ème rencontre de rugby de leur vie! (nous ne comptons pas ici celles
qu'is ont pu suivre auparavant sur le petit écran). La première,ma foi,
ce n'était pas plus tard que la semaine dernière à Saint-Brieuc où se
disputait le match de propagande Dax-Bayonne.
Ayant eu ce jour là un véritable coup de foudre pour le sport roi -le
spectacle n'était pourtant pas du meilleur calibre- ,nos lascars avaient décidé,le lendemain même,d'aller encourager le XV de France en
Ecosse pour mieux se pénétrer des subtilités du jeu et en profiter pour
en découvrir les sources!
Voilà un des aspects positif de cette journée de propagande que nous
aurions été franchement bien en peine d'imaginer un seul instant!....

 


Popaul

La Gazette -suite-6

Un Coq dédouané:
Enorme éclat de rire dans les travées de Murrayfield
,lorsqu'un jeune
Français après avoir brandi sur la pelouse un Superbe Coq tenta de crocheter d'impertubables policemen.L'un deux prit une "angine" sur
une feinte à la Maso,mais la loi du nombre fut fatale au trublion qui fut projeté à terre par le "flic" ex-rugbyman à n'en pas douter vu la
qualité de son placage.Garçon et Coq furent solidement encadrés et boutés hors du stade.

On sait que,dans la semaine précédant le match,des communiqués a-
vaient fleuri dans les gazettes de l'hexagone;interdisant aux supporters
tricolores de faire voyager des volatiles de toutes sortes puisque ces
derniers seraient systématiquement confisqués.
Un groupe décida d'enfeindre le règlement et se présenta,vendredi a-
près-midi à l'aéroport d'Edimbourg,avec un coq,tout de blanc vêtu.
L'alternative se relevait simple:soit on le passait en "douce",soit on tentait de forcer bruyamment le passage à la manière de Jean Lefè-
vre,Henri Genès et compagnie dans le film "Allez France"en gueulant
à tue-tête: "Laissez passer Popaul,laissez passer Popaul".
Eh bien! le fameux Popaul franchit la douane d'une autre façon.Ses
propriétaires,filous et ne doutant de rien déclarèrent tout de go aux ga
lebous écossais qu'ils étaient joueurs de la grande équipe de France et
qu'il leur était impossible de disputer le match contre l'Ecosse sans leur mascotte.
Impressionés,les fonctionnaires de factions se laissèrent ainsi
attendrir et le Coq connut le bonheur d'apercevoir par une fente d'un
sac de voyage le château d'Edimbourg.
Pendant ce temps,les douaniers,perplexes,téléphonèrent à la Scottish
Rugby Union où on leur apprit que le véritable XV de France était arrivé le matin.La fureur de gens habitués à respectuer toute décision
fut alors impressionante.
Comme il était impossible de lancer les fins limiers de Scotland Yard
sur les traces de Popaul,les autorités attendirent patiemment son entrée dans Murrayfield.
Et le défilé de la gloire s'avéra bref.On sait pourquoi...!

Revivez en Vidéos,les points forts du match !

VIDEOS: Essai d'Alistair Mc. Harg , Drop de Romeu ,Essai de Dick ,

 

Revivez en Images,le match!

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mitiés rugbystiques, Jean-René.